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Zoom Afrique du 23 février 2022

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Le président iranien, Ebrahim Raissi a rencontré son homologue mozambicain, le président Filipe Nyusi et son homologue équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Les coopérations s’élargissent...

Actualité en Afrique :

  • L’UE prolonge de 2 ans sa présence de sécurité maritime dans le golfe de Guinée
  • Mali : l’État veut lever 41 millions de dollars pour soutenir 6 millions de Maliens
  • Kenya : l’horticulture a généré 1,4 milliard $ de recettes en 2021
  • Le Sénégal inaugure en grande pompe son nouveau stade national Abdoulaye-Wade

Analyses de la rédaction :

1. Mali : l’offensive des Famas et les vérités de Maiga !

Au Mali, vu le manque de professionnalisme des médias occidentaux, principalement français, il est important de relayer correctement les informations concernant le bilan positif des Forces armées maliennes.

Dans une interview sur les médias français, le Premier ministre Choguel Kokala Maiga a déclaré qu’effectivement, les forces armées maliennes enregistrent des avancées considérables. Dans une interview, le Premier ministre malien Choguel Maïga donne le point de vue de Bamako sur le déroulement de la transition et sur la crise diplomatique avec Paris.

« On a inoculé chez les Africains le virus de la défaite. Le peuple malien veut être libre, et nous allons le libérer ». Hier, le Premier ministre du Mali Choguel Maïga, dans une interview accordée aux médias français, a une nouvelle fois été direct.

Le chef du gouvernement malien a, comme à son habitude, évité la langue de bois, au moment de s’adresser au journaliste Alain Foka.

Il a, en effet, explique pourquoi Assimi Goïta et les autres membres du Conseil national de transition ont une façon différente de voir les choses, par rapport aux précédents dirigeants politiques.

« Ces officiers ont passé entre 15 et 18 ans sur le terrain des opérations militaires dans le nord, ils ont été séquestrés par les terroristes pendant des mois, ils ont échappé à des embuscades. Et lui, Assimi Goïta, c’est le commandant des forces spéciales. Donc ces hommes ont vécu dans leur chair, dans leur âme, toutes les trahisons, tous les coups bas », explique Maïga.

« Cela fait déjà deux ans que le Mali est seul » sur le terrain militaire, poursuit le Premier ministre, qui assure qu’après la récente offensive des forces armées maliennes (FAMa), notamment à Niono et à Djenné, plus de 50 000 déplacés ont pu regagner leurs foyers. L’opération, qui selon Choguel Maïga a été préparée en décembre, a coûté la vie à huit soldats maliens. Mais du côté des groupes terroristes affiliés à al-Qaïda et à Daech, plus de 80 éléments ont été neutralisés. Une offensive 100 % malienne qui, malgré les pertes, enregistre un bilan supérieur à celui de Barkhane en 2019 par exemple.

Le Premier ministre malien assure d’ailleurs que le retrait français — qu’il qualifie toujours de trahison —, pourrait avoir des effets positifs. Pendant l’opération Serval, rappelle Maïga, « l’armée française, qui n’était pas prévue au sol, déploie 4 000 militaires au sol, qui bloquent l’avancée des FAMa à leur arrivée au Kidal ». Choguel Maïga insiste sur le fait que la réussite de l’offensive antiterroriste en 2013 fut du fait de l’armée malienne et que, contrairement à ce que l’on raconte, la présence militaire française était contre-productive.

« Est-ce que vous savez qu’Assimi Goïta faisait partie des forces qui ont été bloquées à la porte de Kidal ? » dévoile même le chef du gouvernement malien.

Le Premier ministre malien lève aussi le voile sur la présence russe au Mali. Il affirme que Bamako s’est allié à des « soldats et formateurs russes », mais qu’il « ne connaît pas de Wagner », c’est une invention des médias français. Maïga affirme encore que l’objectif est de « protéger les Maliens ».

Et effectivement, les Forces armées maliennes

Les forces armées maliennes continuent, les acquis opérationnels face à des terroristes de plus en plus fébriles en débandade adoptant l’évitement et se dissimulant dans la population comme mode d’action. Cependant, ils disposent des capacités de nuisance reposant désormais sur la pose des engins improvisés, le sabotage des réseaux GSM, les tirs indirects et récemment des civils pris comme boucliers humains.

L’état-major général des armées porte à la connaissance de l’opinion que les forces armées maliennes maintiennent leur dynamique offensive de recherche et de destruction des terroristes et leurs sanctuaires dans le cadre du plan Maliko et de l’opération Keletigui.

Dans le dernier communiqué de l’état-major général des armées en date du 16 février 2022 faisant état des activités de routine il a et procédé à l’intensification de la recherche du renseignement et les contrôles de zone particulièrement au centre et au sud du pays les actions majeures de la semaine se résument comme suit.

Dans la région de Tombouctou les efforts ont porté sur la précision du renseignement ayant conduit à l’arrestation 8 terroristes tous activement recherchés dont : duex chefs de base Abdou et Mahamadou Barry et un chef de guerre boubacar nouhoum diallo dit matiel.

les indices collectés sur les lieux de l’assassinat des trois policiers à Tombouctou, le 21 février 2022 permettent d’orienter les recherches sur deux terroristes déjà identifiés et sévissant dans le secteur de ber avec des assassinats ciblés et des poses dont le dernier incident a été commis sur la route Tombouctou ber

Dans les régions de Ségou, Mopti et Bandiagara, les reconnaissances offensives dans différents secteurs ont un bilan de : 15 bases terroristes démantelées.

19 terroristes neutralisés dont Hassane Sangaré ayant conduit l’attaque contre le détachement Fama de Sokoura en août 2020 et 15 suspects interpellés

Deux suspects mauritaniens interpellés, libérés et remis à l’ambassade

34 motos récupérées et 15 autres détruites, 37 téléphones récupérés

3 batteries de mise en œuvre des EEI récupérées

8 engins explosifs improvisés récupérés et détruits

Des renseignements recoupés ont permis de localiser et interpeller un complice indicateur terroriste installé au bord du pont de Mariama pour informer sur les mouvements Fama sur les axes Markala Niono et Markala Macin.

Dans la région de Bougouni, les unités Fama ont détruit à l’artillerie une base terroriste dans la forêt de Tela, arrondissement de Kignan avec un bilan de : 3 terroristes neutralisés

2 pistolets mitrailleuses et 4 chargeurs récupérés

du matériel de fabrication d’EEI récupéré

Dans la région Nara, les efforts ont porté sur la collecte, la précision des renseignements et la localisation des cibles avec un bilan de : 3 fusils et des munitions récupérés 7 téléphones récupérés 32 suspects interpellés et relâchés après les investigations de la prévôté.

Par ailleurs, les reconnaissances offensives sur les sites de dépôt d’argent volés aux populations ont permis de récupérer 25 tonnes de vivres dans les diverses localités des régions de Mopti et de Ségou.

L’état-major général des armées rassure que les actions de recherche de renseignements, de surveillance de poursuite et neutralisation des terroristes dans leurs bases et leurs interpellations dans les zones urbaines se poursuivront et que les Fama s’adapteront aux modes d’action des terroristes.

L’état-major général des armées invite la population à se démarquer des terroristes pour minimiser les risques de dommages collatéraux sachant que la leçon apprise pendant ces derniers temps confirme l’emploi des civils comme boucliers humains.

Voici ce que les Fama font et continuent de faire au Mali, alors que les médias occidentaux se focalisent seulement sur des élections et une prétendue société privée Wagner.

Le Premier ministre Choguel Maiga l’a bien précisé, Wagner n’existe pas, c’est une invention des médias français. Le gouvernement centrafricain, mozambicain, et même à Moscou, personne ne connaît de Wagner. Bizarre.

Mais au milieu de tout cela, ce qui est important aujourd’hui, c’est que les Maliens se retrouvent en sécurité. Il est clair que tant que Barkhane et Cie sont présents sur le territoire, le Mali tout entier court encore un grand danger. Paris va encore tout tenter pour détruire le Mali avant son départ. Mais ce fait n’est pas nouveau, le Mali est soudé et face à ce bloc, l’Élysée ne peut plus rien !

Au sujet de l’embargo de la Cedeao. Maïga rappelle l’illégalité de celles-ci. En effet, selon les statuts de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), « la Banque centrale, ses organes, un membre quelconque de ses organes ou de son personnel ne peuvent solliciter ni recevoir des directives ou des instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres de l’UEMOA, de tout autre organisme ou de toute autre personne ».

Choguel Maïga estime que cette stratégie des chefs d’États ouest-africains vise simplement à provoquer « l’effondrement du Mali en dix jours ». « Maintenant qu’ils (les membres de la Cedeao) ont vu qu’on n’est pas tombés, ils vont venir et on va discuter, promet-il. Entre nous, Africains, on va trouver une solution ».

2. RCA : les commandos français toujours en prison...

En Centrafrique, les 4 légionnaires qui opéraient sous la bannière de l’ONU sont toujours détenus, mais selon certaines sources à Bangui, le plan consistait bien à assassiner le président Touadera. Mais l’enquête se poursuit.

Une enquête a été ouverte, mardi 22 février, après l’arrestation la veille de quatre militaires de l’armée française opérant sous la bannière de l’ONU à Bangui, la capitale de la République centrafricaine. Les militaires sont « toujours détenus par les autorités centrafricaines », selon un responsable de l’armée française en Afrique. Un haut responsable de l’ONU en Centrafrique a rencontré le président Touadéra afin d’obtenir « au plus vite » leur libération.

Selon certaines sources, les quatre militaires font partie du COS, donc le Commandement des opérations spéciales, qui est un état-major interarmées qui regroupe l’ensemble des forces spéciales de l’armée française. Il faut savoir également que le COS est placé sous les ordres du chef d’État-Major des armées (CEMA) et sous l’autorité directe du président de la République française.

Ces commandos ont été arrêtés, ce lundi 21 février, par la gendarmerie centrafricaine, devant l’aéroport de Bangui. Ils seraient « de nationalité française, italienne, roumaine et bulgare », a précisé le procureur de la République de Bangui, mardi soir.

Selon leur justification et celle de l’ambassade de France, ils escortaient le général français Stéphane Marchenoir, chef d’état-major de la très controversée force de maintien de la paix en Centrafrique, la Minusca, à l’aéroport, où il devait prendre un avion pour Paris, selon l’armée française et l’ONU.

Le problème avec la version des officiels français et de l’ONU, c’est qu’au moment de leur arrestation, les quatre commandos étaient en treillis et surtout, très lourdement armés pour une simple mission d’escorte.

De plus, ils étaient en plus munis de badges de la Minusca et ils circulaient à bord d’un véhicule banalisé non siglé ONU. Mais pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que les véhicules avec le sigle de l’ONU sont systématiquement arrêtés et fouillés par les Forces armées centrafricaines et leurs alliés, car ce n’est plus un secret pour personne, cet organe est en lien direct avec les groupes rebelles et terroristes en Afrique. C’est pourquoi en Centrafrique ils sont placés sous surveillance constante. Soit dit en passant, l’Éthiopie a également mis l’ONU sous surveillance dans la guerre contre les rebelles du TPLF dans le nord du pays. Et cette surveillance a empêché de réarmer les rebelles.

Le résultat reste le même en Centrafrique et en Éthiopie, à savoir le retour à la sécurité.

Comme dans le Zoom Afrique d’hier, le service de renseignement en Centrafrique a considérablement évolué, ce qui a pris de court les Français, qui ne s’y attendaient pas. Ce véhicule banalisé est considéré comme « suspect », selon le procureur de la République de Bangui. Le véhicule, « suivi par les services de renseignements de la police depuis deux mois », se trouvait « à moins de 30 mètres du passage du convoi présidentiel », a-t-il assuré, alors qu’évidemment, ils n’étaient pas censés se retrouver là.

Mais en plein délire d’arrogance, les médias mainstream parlent d’une instrumentalisation et d’une politisation de cette affaire. Les faits sont pourtant graves.

Aussitôt, ces militaires ont été accusés, avec de nombreuses photos de leurs équipements, d’avoir voulu « assassiner » le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, dont le convoi devait passer au même endroit. Paris et l’ONU ont immédiatement démenti avec force, dénonçant une « désinformation » et une « manipulation grossière ». Car face à cet échec, il est clair qu’ils ne pouvaient rien dire d’autre.

Le procureur centrafricain a annoncé l’ouverture d’« une enquête régulière pour faire la lumière sur les faits ».

Le jour de l’ouverture de l’enquête, la France et les États-Unis ont continué de lancer de fausses informations, accusant devant le Conseil de sécurité de l’ONU les « mercenaires » de la société russe de sécurité privée dont le nom n’existe que dans les médias français, « Wagner » d’avoir « exécuté » et « massacré » des dizaines de civils en janvier et 200 civils ces derniers mois. Le groupe paramilitaire russe est accusé de mener une campagne « systématique » de « terreur » en Centrafrique, où ses membres combattent les rebelles aux côtés de l’armée régulière. « Ces violences sont systématiques, délibérées, elles participent d’une méthode qui vise à provoquer la terreur pour contrôler certains territoires et en tirer des profits », a estimé l’ambassadeur de France à l’ONU, Nicolas de Rivière.

Moscou rejette en bloc les affirmations de Paris et Washington. Ce sont des « accusations portées contre nos spécialistes », une « campagne hystérique pour les discréditer », a dénoncé une diplomate russe à l’ONU.

Les tensions entre la France et la Centrafrique se sont détériorées, encore une fois pour la même raison qu’au Mali, à savoir, de nombreuses années de présence militaire sous l’opération Sangaris et près de 15 000 soldats de l’ONU, et pourtant une situation sécuritaire qui se dégrade de jour en jour. Bangui a également dit stop et s’est tourné vers de nouveaux partenaires pour améliorer la situation sécuritaire du pays et se lancer enfin dans le développement de la Centrafrique. Et encore une fois, Paris continue de mettre son échec en Centrafrique sur le compte d’une campagne de désinformation et de manipulation.

À l’arrivée du président Faustin Archange Touadera, plus des deux tiers du pays étaient aux mains des groupes rebelles. Mais maintenant la situation a nettement changé. Fin décembre 2020, ces mêmes groupes armés ont formé une alliance avec à leur tête l’ancien putschiste et homme de la France, François Bozizé, se sont réarmés grâce à l’aide de la Minusca, et ils avaient annoncés vouloir « marcher sur Bangui » en lançant une offensive dans le but de renverser le président et de saboter les élections présidentielles. Mais ce fut encore un échec. Ils ont été repoussés, et depuis les militaires centrafricains et leurs alliés ont regagné la majeure partie du territoire, poussant les rebelles hors des villes et de leurs principaux bastions. Et la France et les États-Unis ne cessent d’imputer les exactions commises par les rebelles dans certaines parties du territoire aux Forces armées centrafricaines et leurs alliés. Ce qui est constamment démenti par la population et le gouvernement centrafricain. Dans les nombreuses manifestations en Centrafrique, les revendications du peuple sont claires, la levée de l’embargo sur les armes et le départ de la Minusca et de toutes les troupes occidentales qui sont considérées comme des troupes d’occupation.

3. Mozambique, Guinée équatoriale et l’Iran élargissent la coopération

Le Président iranien, Ebrahim Raïssi, notant qu’après la victoire de la Révolution islamique, l’Iran a toujours eu de bonnes relations avec les pays africains, a déclaré mardi : « Les préparatifs de la Commission mixte de coopération économique doivent être favorisés pour accélérer l’expansion des interactions l’Iran et le Mozambique ».

Lors d’une rencontre avec son homologue mozambicain, Filipe Nyusi, mardi 22 février, le Président Ebrahim Raïssi s’est dit « satisfait » des remarques de son interlocuteur sur les bons résultats des plans de développement de son pays, ajoutant : Pour la République islamique d’Iran, les pays africains sont des terres pleines de talents et de riches ressources qui, malheureusement, ont toujours été pillées par les pays occidentaux au cours des derniers siècles. »

Notant que la République islamique a toujours cru que les pays africains avaient des peuples qui travaillent dur et qui ont des réserves et des talents importants pour la croissance et le développement, Ebrahim Raïssi a déclaré : « Le 13e gouvernement de la RII est prêt à étendre sa coopération commerciale et économique avec les pays africains, dont et en particulier avec le Mozambique. La RII est prête à partager ses expériences et son savoir-faire dans divers domaines avec ces pays. »

Le Président a déclaré que les pays occidentaux veulent l’Afrique au service de leurs propres intérêts, « mais nous voulons l’Afrique pour les Africains ».

« La République islamique d’Iran a toujours eu de bonnes relations avec les pays africains et aujourd’hui, sur la base de cette vision constructive de l’Iran envers l’Afrique, nous sommes prêts à élargir la coopération avec le continent », a-t-il insisté.

« Les pays occidentaux et les maximalistes du monde ne cherchent qu’à user et abuser des ressources des pays africains, sinon, quelles autres signification et raison pourrait avoir la tentative du régime sioniste d’adhérer à l’Union africaine ? », s’interroge le Président Raïssi toujours lors de sa rencontre avec son homologue mozambicain en marge du sommet gazier de Doha.

Pour sa part le Président du Mozambique, Filipe Nyusi, a exprimé l’intérêt de son pays pour l’élargissement des relations avec la République islamique d’Iran.

« Nous avons beaucoup de ressources naturelles et nous pouvons bénéficier des capacités techniques des experts iraniens au profit du peuple mozambicain et développer les interactions entre les deux pays », a-t-il fait valoir.

Le Président mozambicain a ajouté que l’un des problèmes graves du développement auquel est confronté son pays est la propagation de l’insécurité et du terrorisme, « qui sont principalement menés et alimentés depuis l’extérieur des frontières de ce pays. »

Rencontre entre le Président Raïssi et son homologue équato-guinéen

Lors d’une autre rencontre avec le Président de la Guinée équatoriale, le Président Raïssi a déclaré : « Nous faisons de notre mieux pour développer les relations avec la Guinée équatoriale ».

Soulignant que les plans nécessaires doivent être élaborés pour la tenue d’une réunion de la Commission mixte de coopération avec la Guinée équatoriale, le Président de la RII a noté : « Nous utiliserons toutes les capacités et zones disponibles pour développer les relations avec la Guinée équatoriale. »

Ebrahim Raïssi a rencontré le Président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, mardi soir en marge du sixième sommet des pays exportateurs de gaz au Qatar. Affirmant que « les pays africains, au-delà de leurs riches ressources, ont des gens qui travaillent dur et qui peuvent jouer un rôle efficace dans le développement du continent », le Président a ajouté : « Les pays occidentaux ont gardé leur esprit colonial et n’ont changé que leurs méthodes colonialistes ».

« Aux yeux de la République islamique, les pays africains ont un grand potentiel de développement. Nous sommes prêts à coopérer et à développer des relations avec les pays africains dans divers domaines, y compris l’exportation de services techniques et d’ingénierie vers ces pays, y compris Guinée équatoriale », a-t-il encore déclaré.

Réagissant aux plaintes du Président de la Guinée équatoriale selon lesquelles aucun des pays européens n’avait fourni d’aide significative au pays pour la lutte contre le virus pandémique de COVID19 et qu’un nombre important de ses habitants étaient morts à la suite de l’épidémie, le Président Raïssi a déclaré : « En Iran aussi, si nous n’avions pas fabriqué le vaccin nous-mêmes, les Occidentaux ne nous auraient pas fourni le vaccin. Mais aujourd’hui, six entreprises iraniennes produisent des vaccins anti-Covid. »

Raïssi a appelé à cette occasion le ministre iranien des Affaires étrangères à préparer des plans nécessaires pour tenir une réunion de la Commission mixte de coopération avec la Guinée équatoriale dans les meilleurs délais, notant que « Téhéran utilisera certainement toutes les capacités et tous les domaines disponibles pour élargir ses relations avec la Guinée équatoriale ».

Les pays africains doivent aujourd’hui coopérer avec l’Iran

Le Président guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a décrit l’Iran comme un « grand pays » et a déclaré que « les pays africains ont été colonisés par les pays occidentaux pendant des années et aujourd’hui, il revient aux pays africains de travailler avec les pays indépendants comme l’Iran pour tirer parti de leurs riches ressources en Afrique.

Le Président de la Guinée équatoriale a ajouté : “Les pays occidentaux n’ont aucune bonne foi dans leurs relations avec les pays africains, et même s’ils nous fournissent une aide limitée, ils la subordonnent aux actions des pays africains au service des intérêts occidentaux”.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV